Selon Hespress, l’objectif principal est de résoudre les questions en suspens qui affectent le secteur, avec une emphase sur la mise en œuvre des 30% restants des accords précédemment établis les 10 et 26 décembre 2023 concernant le statut de base du personnel du ministère.
Les syndicalistes voient dans l’arrivée de Berrada une opportunité pour continuer le travail commencé par son prédécesseur, Chakib Benmoussa. Ils insistent sur l’importance du dialogue pour clôturer les dossiers longtemps négligés. Younes Firachine, secrétaire national du Syndicat national de l’éducation (C.D.T), a souligné à Hespress que la transition ministérielle ne devrait pas influencer les politiques établies ni les engagements pris. Il a noté une réalisation de 70% des objectifs lors de l’année scolaire précédente et presse pour la finalisation des 30% restants.
Selon Firachine, les principaux problèmes incluent la gestion des carrières des enseignants distingués, les mutations, et les compensations additionnelles non encore allouées à certaines catégories. Le syndicat veut garantir que les accords signés sont intégralement appliqués, indépendamment du changement de ministre.
Les syndicats sont déterminés à ne pas laisser la transition de leadership altérer la dynamique ou les progrès, espérant que le nouveau ministre maintiendra l’orientation actuelle et répondra efficacement aux attentes du corps enseignant. Ils attendent avec impatience la reprise du dialogue, envisageant cette nouvelle phase comme cruciale pour le futur immédiat de l’éducation nationale.
