Le Comité national des médecins internes et résidents, qui a entamé sa grève en février dernier, a réitéré ses exigences lors d’une conférence de presse au siège de l’Association marocaine des droits de l’Homme.
Le groupe revendique une meilleure implication dans les discussions sur les réformes légales du secteur de santé et une amélioration des conditions de formation et de rémunération. Ils demandent spécifiquement que les résidents non contractuels soient compensés à hauteur de 12.000 dirhams et les internes à 10.000 dirhams pour reconnaître leur rôle essentiel dans les services d’urgence et hospitaliers.
En plus d’une révision des compensations, le comité appelle à des réformes pédagogiques approfondies, y compris une évaluation académique plus rigoureuse et l’accès gratuit à la formation continue dans les établissements publics. Ils insistent aussi pour maintenir la réglementation actuelle des médecins internes et résidents, rejetant le transfert automatique des résidents contractuels et demandant la réduction du service obligatoire de huit à deux ans, ainsi que l’annulation des pénalités pour démission.
Leur grève, qui exclut les services essentiels comme les urgences et la réanimation pour ne pas pénaliser les citoyens, est une mesure d’escalade dans leur campagne pour obtenir des réformes substantielles. Le comité critique sévèrement le retard délibéré des ministères à répondre à ces demandes critiques, ce qui, selon eux, met en péril la qualité des soins de santé dans le pays.
Les médecins ont promis de continuer leur grève jusqu’à ce que leurs revendications fondamentales pour un environnement de travail adéquat et une amélioration des soins de santé soient prises en compte, soulignant l’importance de ces mesures pour la santé publique marocaine.