Selon lui, ces pluies étaient d’une ampleur sans précédent depuis mille ans, marquant un phénomène climatique extrême.
Face à ces défis, le ministère a pris des mesures préventives pour protéger les infrastructures. Parmi ces actions, la modernisation du réseau hydrométéorologique se distingue, visant à fournir des alertes précoces pour mieux sécuriser les citoyens. À ce titre, 250 zones à risque ont été équipées dans autant de communes.
Baraka a souligné la mise en œuvre d’un système national intégré de gestion des risques d’inondations, une première au Maroc. Ce système vise à renforcer la résilience des infrastructures face à des événements climatiques majeurs.
Durant ces intempéries, les précipitations ont atteint entre 47 et 115 millimètres en quelques heures seulement, causant des crues soudaines et puissantes. Des débits allant jusqu’à 3171 mètres cubes par seconde à Midar et 2300 à Tata ont été enregistrés, révélant les limites des ponts conçus pour des normes centennales.
Ces conditions extrêmes ont provoqué l’interruption de la circulation sur 141 tronçons routiers, dont 53 routes nationales, et endommagé 89 structures, incluant des ponts à Tata, Figuig, Jerada et Midelt, ainsi que plusieurs installations aquatiques pavées. Ces événements mettent en lumière l’urgence et l’importance de renforcer les infrastructures pour faire face à de telles catastrophes naturelles.