Cette ambition s’inscrit dans le cadre de la feuille de route du gouvernement en matière d’emploi telle que contenue dans le Projet de loi de finances 2025, a précisé Sekkouri lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers.
Ce genre de formation s’adresse principalement aux jeunes qui ne remplissent pas nécessairement les conditions requises pour accéder à une formation professionnelle afin de leur permettre d’acquérir les compétences nécessaires pour exercer une activité professionnelle, a expliqué le ministre.
Le Maroc compte 57 centres de formation professionnelle par alternance en entreprise, a-t-il fait savoir, notant que le gouvernement finance les entreprises pour assurer la formation des bénéficiaires et leur assurer un salaire en contrepartie d’un travail, à travers un contrat conclu entre le stagiaire et le propriétaire de l’entreprise.
Et de souligner que ce type de formation garantit des résultats importants en faveur de l’insertion professionnelle, puisqu’il cible des dizaines de milliers de jeunes à travers des contrats avec des coopératives et en leur offrant formation et travail, dans le but d’augmenter le nombre de bénéficiaires au niveau de l’entreprise.
Sekkouri a salué la feuille de route relative au développement de la formation professionnelle et à la création de cités des métiers et des compétences dans chaque région, dont le roi Mohammed VI a présidé la séance de présentation en avril 2019, notant qu’elle repose principalement sur la mise à niveau des établissements professionnels et la création d’autres unités de nouvelle génération, en plus de l’adéquation des filières avec le marché du travail.
La formation a été lancée dans huit cités des métiers et des compétences “pour lesquelles des équipements importants et de grands moyens ont été déployés”, a relevé Sekkouri, précisant que la capacité d’accueil de ces installations s’élève à 35.000 stagiaires.
(avec MAP)