PLF 2025 : l’automobile et l’hydrogène vecteurs majeurs d’IDE

Les perspectives d’attrait de nouveaux investissements directs étrangers (IDE) au Maroc concernent, notamment, les secteurs de l’automobile et de l’hydrogène vert, ressort-il du rapport économique et financier accompagnant le projet de loi de finances (PLF) de 2025.

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En 2022, le secteur a pétaradé. Avec des ventes à l’export en hausse de 33% par rapport à 2021, l’automobile a généré un volume d’affaires de 111 milliards de dirhams. Crédit: AFP

Le document, publié sur le site du ministère de l’Économie et des Finances, cite, à cet effet, l’annonce faite en juin dernier par l’entreprise chinoise de haute technologie Gotion, concernant son intention d’établir une usine de fabrication de batteries pour véhicules électriques, avec un investissement de 6,4 milliards de dollars.

Il fait également savoir que de nombreux projets de production d’hydrogène vert au Maroc ont été annoncés, notamment après l’émission, en mars 2024, de la circulaire de mise en œuvre de “l’offre Maroc” pour le développement de la filière de l’hydrogène vert.

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Parallèlement, le rapport rappelle que selon les données de l’Office des Changes, le flux net des IDE au Maroc a chuté de 52% à 11,1 milliards de dirhams (MMDH) en 2023, en raison d’une diminution des recettes de 14% à 34,6 MMDH et d’une augmentation des dépenses de 35,8% à 23,5 MMDH.

La répartition géographique de ces IDE montre que la France reste le premier pays investisseur au Maroc, avec 33% du total des investissements étrangers en 2023, suivie des Émirats arabes unis (10%), de la Grande-Bretagne (8%) et de l’Espagne (7%).

Sur le plan sectoriel, l’industrie et l’immobilier ont été les secteurs les plus attractifs au Maroc en 2023, avec des parts respectives de 38% et 22% du total des IDE reçus, devançant le transport (7%), l’énergie et les mines (6,4%) et le tourisme (6,3%).

Concernant l’année 2024, le flux net d’IDE a atteint 15,2 MMDH durant les huit premiers mois, en croissance de 55,1% par rapport à la même période un an auparavant. Cette évolution est attribuable à une augmentation des recettes de 13,9% à 25,4 MMDH et à un repli des dépenses de 18,6% à 10,1 MMDH.