Le Maroc compte 52.000 mosquées, selon le ministre de tutelle

Le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, a présenté un état des lieux sur la situation des mosquées au Maroc lors de son intervention à la Chambre des représentants lundi. Selon lui, le Royaume compte environ 52.000 mosquées, avec une concentration de 72% dans les zones rurales.

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La mosquée Hassan II de Casablanca, le 16 octobre 2020. Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

Il a mis en lumière les disparités régionales dans la répartition des mosquées, notant qu’il y a environ 15 mosquées pour 5000 habitants dans les zones rurales, contre 4 dans les centres urbains. Ces chiffres illustrent les efforts du gouvernement pour garantir l’accès aux lieux de culte à travers tout le pays.

Selon Al3omk, le ministre a également abordé les initiatives en cours pour moderniser et sécuriser ces édifices. L’année en cours a vu la construction de 34 nouvelles mosquées, la rénovation de 523, et l’ameublement de 500 autres, pour un budget de 206 millions de dirhams. Annuellement, 1600 mosquées sont équipées de dispositifs de sécurité incendie.

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Dans un élan vers la durabilité, plus de 600 mosquées rurales ont été connectées à l’électricité et à l’eau courante. Les efforts environnementaux incluent également l’installation d’infrastructures sanitaires dans 2334 mosquées et l’équipement de 2800 mosquées avec des technologies d’efficacité énergétique.

Une attention particulière a été portée aux 4039 mosquées actuellement non fonctionnelles dans les zones rurales, fermées sur décision des comités provinciaux pour des raisons structurelles ou de sécurité. Le programme de réhabilitation, débuté en 2010, a déjà permis la démolition et la reconstruction de 937 mosquées avec un investissement de plus d’un milliard de dirhams, et la restauration de 502 autres pour un coût de 287 millions de dirhams.

Le ministre a affirmé l’engagement du ministère à poursuivre ces efforts, avec des projets de rénovation ou de reconstruction pour 432 mosquées supplémentaires, assurant ainsi la sécurité et la conformité de ces espaces vitaux pour la communauté. Ces mesures reflètent la volonté du gouvernement de maintenir et d’améliorer l’infrastructure religieuse du pays, tout en respectant l’importance de la pratique spirituelle dans la vie des citoyens marocains.