Le journal Al3omk rapporte que cette mesure judiciaire fait suite à une série de délibérations entamées la semaine précédente, avec un autre jugement attendu pour deux autres vice-présidents la semaine suivante.
Omar Benajiba, avocat de Mohamed Cherkaoui, a contesté la légalité du limogeage, affirmant que son client n’avait pas été accusé de corruption ou de détournement de fonds publics, des prérequis habituels pour une telle sanction.
La défense a vigoureusement réfuté les accusations de gestion fautive, soulignant que toutes les licences incriminées avaient été validées par les autorités compétentes et que les allégations de détournement de frais de licence étaient non fondées, relevant plutôt du conseil régional des comptes.
Concernant les licences, la défense a expliqué que les licences émises sur papier résultaient uniquement de problèmes techniques avec la plateforme électronique, et non d’une erreur de la part de Cherkaoui. De son côté, l’agent judiciaire du ministère de l’Intérieur a insisté sur la solidité des preuves d’irrégularités, justifiant ainsi le limogeage.