Selon Al3omk, ces audiences judiciaires sont prévues pour les 28 et 29 octobre afin de finaliser l’enquête détaillée. Cette affaire concerne le retour récent de jeunes Marocains qui avaient été détenus et exploités par des réseaux de trafiquants au Myanmar, après avoir été attirés en Thaïlande par des offres d’emplois en commerce électronique promues par des influenceurs renommés.
Ces derniers se sont retrouvés piégés et vendus à des trafiquants au Myanmar. Le ministère des Affaires étrangères a réussi à en libérer 34, en prenant en charge les frais de leur retour, incluant le vol et l’hébergement pour certains.
Trois des suspects ont été arrêtés sur le sol national après leur entrée au Maroc, suite à un mandat de recherche national, tandis que le quatrième a été initialement laissé en liberté provisoire avant d’être incarcéré à Casablanca.
Le procureur général a également ordonné une enquête sur les circonstances de la détention de ces Marocains par des groupes criminels actifs à la frontière entre le Myanmar et la Thaïlande. Cette enquête a été confiée à la Brigade nationale de la police judiciaire.
Les investigations préliminaires révèlent l’existence d’un réseau criminel spécialisé dans le trafic d’êtres humains à la frontière du Myanmar, trompant les victimes avec de faux contrats de travail.
Le ministère public appelle à la vigilance face aux tentatives de recrutement persistantes.
