Lancée le 27 juin, la série de reports se poursuit, entravée par le boycott continu des avocats, répondant à l’appel de l’Association des Barreaux du Maroc.
Les audiences antérieures ont été marquées par l’absence de certains accusés, retardant ainsi la présentation des demandes préliminaires par la défense. Mohamed Moubdii est accusé de plusieurs infractions graves, dont le détournement de fonds publics, l’abus de pouvoir, la corruption et la falsification de divers types de documents.
Ces accusations proviennent d’une plainte déposée par la branche régionale de Casablanca-Settat de l’Association marocaine pour la protection des biens publics, soulignant des pratiques telles que l’enrichissement illégal, la violation des procédures des marchés publics, des facturations exagérées, et un favoritisme envers certaines firmes et bureaux d’études.