Intervenant à la Chambre des représentants sur “les mesures prises pour gérer les effets des inondations sur les infrastructures dans le sud-est du Royaume”, Baraka a indiqué que d’autres marchés sont en cours de réalisation, dont les études devant débuter en 2025 pour achever ce programme.
Le ministre a précisé que 141 tronçons routiers et ouvrages d’art ont été ouverts dans les provinces touchées par les inondations et les crues, soulignant que les instructions du roi Mohammed VI pour la réhabilitation des zones sinistrées par les inondations ont permis d’appuyer les efforts déployés dans ce sens.
Baraka a rappelé que les zones du Sud-Est ont connu en septembre des précipitations exceptionnelles allant de 50 à 250 millimètres, notant que les précipitations enregistrées en une seule journée ont parfois dépassé la moyenne annuelle. “Par exemple, à Taroudant, 92 millimètres sont tombés le 21 septembre, alors que la moyenne annuelle se chiffre à 59 millimètres”, a-t-il soutenu.
Selon le ministre, 70 millimètres de pluie ont été mesurés à Tazarine, dans la province de Zagora, par rapport à une moyenne annuelle de 112 millimètres, “soit l’équivalent de sept mois de précipitations en une seule journée”, et 47 millimètres à Ouarzazate.
Il a également fait observer que ces pluies ont provoqué des débits records, dépassant les crues qui surviennent une fois tous les mille ans, atteignant 3238 mètres cubes par seconde à Tazarine, 2900 mètres cubes par seconde dans le bassin de Kir à Figuig, et 1943 mètres cubes par seconde dans le bassin du bas Drâa dans la province de Tata à Foum Zguid.
En dépit des mesures préventives prises en collaboration avec les services météorologiques et les autorités locales, a-t-il ajouté, les inondations ont entraîné la fermeture de 141 points de passage, 53 sections de routes nationales, 38 sections de routes régionales et 50 sections de routes provinciales, outre l’effondrement ou l’endommagement de 69 ouvrages d’art, dont quatre ponts à Tata, Midelt, Figuig et Jerada, ainsi que 47 ouvrages hydrauliques dans d’autres zones.
D’autre part, Baraka a affirmé que ces précipitations ont eu un impact positif sur le volume de retenue des barrages dans les zones concernées, qui ont accumulé 780 millions de mètres cubes d’eau, garantissant, selon lui, un approvisionnement en eau potable suffisant pour plus de deux années.
(avec MAP)