Les étudiants en médecine exigent plus de clarté et un dialogue inclusif

Les étudiants en médecine maintiennent leur refus de l'offre proposée par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, relayée par le médiateur du royaume.

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Manifestation d'étudiants en médecine à Rabat, le 5 octobre 2024. Crédit: Rachid Tniouni/TelQuel

Cette offre, jugée insatisfaisante, n’aborde pas plusieurs aspects cruciaux du dossier revendicatif des étudiants, notamment la clarté des propositions et le manque de dialogue avec des acteurs clés comme le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Dans un communiqué sorti le 10 octobre, la Commission nationale des étudiants en médecine, dentisterie et pharmacie a souligné les lacunes de l’offre, pointant un manque de discussions techniques précises qui pourraient éclaircir les zones d’ombre entourant certaines revendications.

Les étudiants déplorent également le manque de considération pour les avancées établies lors des précédentes sessions de dialogue avec le gouvernement et les ministères concernés.

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Face à cette situation, la commission a formulé plusieurs demandes auprès du médiateur du royaume, notamment l’organisation de rencontres techniques plus poussées avec les responsables pédagogiques du ministère pour peaufiner les propositions et garantir la préservation des acquis antérieurs.

Les étudiants en médecine insistent pour que les responsables du ministère de la Santé et de la Protection sociale soient inclus dans les pourparlers, soulignant l’importance de leur rôle dans les thématiques abordées. Ils ont également demandé une extension du délai de médiation pour permettre une exploration approfondie des solutions possibles.

En reconnaissant les efforts du médiateur du royaume pour résoudre ce dossier prolongé, les étudiants réaffirment leur engagement à participer de manière responsable aux négociations, en quête de solutions durables qui amélioreraient substantiellement la qualité de l’éducation médicale et le développement du secteur de la santé.

Ils réitèrent leur refus de solutions temporaires, plaidant pour des réformes complètes et définitives.