Cet événement, qui s’est tenu à Rabat, représente “une étape significative dans la mise en œuvre de la réforme des établissements et entreprises publics”, précise le communiqué publié par l’ANGSPE.
Selon le communiqué, ce projet s’inscrit dans le cadre d’une réforme profonde du secteur des EEP, suivant les instructions royales exprimées dans les discours du roi les 29 juillet et 9 octobre 2020. “La gestion stratégique des EEP et le suivi de leurs performances sont des éléments centraux de cette réforme”, ajoute le communiqué.
La loi-cadre n° 50-21, qui définit les grandes lignes de cette réforme, prévoit la mise en place d’un dispositif de pilotage de la performance des EEP. L’article 5 de la loi n° 82-20, portant création de l’ANGSPE, stipule que l’Agence est responsable de “veiller aux intérêts patrimoniaux de l’État actionnaire, gérer les participations de l’État et assurer le suivi et l’évaluation des performances des établissements et entreprises publics”.
Le communiqué précise également que les orientations stratégiques de la politique actionnariale de l’État, adoptées lors du Conseil des ministres du 1er juin 2024, réaffirment cette mission. L’orientation 7 met l’accent sur la nécessité de “renforcer le rôle exemplaire des EEP en matière de gouvernance et de performance”, avec l’objectif d’une gestion active et optimisée du portefeuille public.
Trois objectifs principaux
Le communiqué de l’ANGSPE annonce que le dispositif de pilotage de la performance des EEP s’articule autour de trois objectifs principaux. Il s’agit de “mettre en place une architecture de pilotage globale au sein du périmètre de l’Agence, normaliser les outils de mesure de la performance financière et opérationnelle, et renforcer le dialogue de gestion avec les EEP concernés”.
Le dispositif fournira à l’État actionnaire un outil essentiel de suivi permettant de mieux identifier les forces et les axes d’amélioration de chaque EEP, ajoute le communiqué. “Il s’agit également de rationaliser le portefeuille de l’Agence tout en projetant la trajectoire financière de manière consolidée à partir des business plans individuels des EEP”, précise l’ANGSPE.
Ce projet vient compléter d’autres initiatives déjà lancées, notamment la consolidation des comptes de l’État actionnaire selon les normes IFRS (référentiel comptable) et la promotion des bonnes pratiques de gouvernance. “Le dispositif de pilotage s’articulera avec la politique actionnariale de l’État et les contrats de performance conclus avec les EEP”, conclut le communiqué.