Cette décision fait suite à l’annonce d’une manifestation de solidarité prévue le mercredi 2 octobre pour soutenir les étudiants et médecins résidents, victimes de violences et de procédures judiciaires.
Selon un communiqué transmis à TelQuel Arabi, les professeurs expriment leur incapacité à poursuivre l’enseignement et la gestion normale des examens si la situation actuelle persiste. Ils appellent le gouvernement à intervenir urgemment pour résoudre cette crise.
La faculté critique sévèrement les interventions violentes contre les étudiants et les professionnels en formation. Les enseignants rejettent fermement les méthodes sécuritaires et les poursuites judiciaires qui, selon eux, aggravent la situation au lieu de la résoudre.
Ils exigent le retour des étudiants suspendus, la restauration des bureaux étudiants dissous et l’arrêt des approches sécuritaires. Ils insistent également sur la nécessité de permettre aux étudiants de passer leurs examens dans des conditions favorables.
L’assemblée générale, convoquée par le bureau local du Syndicat national de l’enseignement supérieur à l’hôpital Ibn Rochd, a eu lieu le 30 septembre. Les discussions ont porté sur les graves événements récents à la faculté et les réformes précipitées des études médicales, incluant la réduction de la durée des études.
Les professeurs déplorent une gestion hâtive et non participative des réformes et des cours de rattrapage, mettant en péril l’équilibre nécessaire à une formation médicale de qualité.
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