Le Hezbollah devrait annoncer un successeur à Nasrallah au plus tôt

Le Hezbollah choisira un successeur à son chef Hassan Nasrallah, tué par Israël, “dès qu’il en aura l’occasion”, a annoncé lundi le numéro deux du groupe, assurant que sa formation allait continuer à viser Israël malgré les coups intenses qu’elle subit.

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Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah. Crédit: DR

Nous allons désigner un secrétaire général dès que nous en aurons l’occasion et conformément à la procédure suivie” par le Hezbollah, a affirmé Naïm Qassem dans un discours retransmis sur la chaîne du groupe, Al-Manar.

Il n’a pas précisé quand le successeur de Nasrallah serait désigné ni quand se dérouleraient les obsèques du chef de la puissante formation pro-iranienne.

Naïm Qassem a affirmé que Hassan Nasrallah avait été tué en compagnie de quatre autres personnes, démentant la mort d’une vingtaine de membres de la formation pro-iranienne annoncée par Israël dans sa frappe sur la banlieue sud de Beyrouth vendredi.

Nasrallah a été tué avec Ali Karaké, commandant du front avec Israël dans le sud du Liban, le brigadier général Abbas Nilforoushan des Gardiens de la révolution iraniens, et deux autres membres du Hezbollah, a dit Naïm Qassem.

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Naïm Qassem, qui a pris les rênes du groupe en attendant la désignation d’un successeur à Nasrallah, a assuré que le Hezbollah était prêt à repousser une offensive terrestre dont Israël laisse planer la menace.

Nous ferons face à toute éventualité et nous sommes prêts si les Israéliens décident d’entrer au sol, nos forces de résistance sont prêtes pour une confrontation terrestre”, a-t-il averti.

Israël n’a pas été en mesure d’entamer nos capacités militaires”, a-t-il encore assuré, alors que les intenses frappes israéliennes ont décapité la formation pro-iranienne et visé ses bastions dans le sud et l’est du Liban ainsi que dans la banlieue sud de Beyrouth.

Il a en outre affirmé que son parti allait poursuivre sa lutte contre Israël “en soutien à Gaza”.

Le Hezbollah avait rouvert dans le sud du Liban le front avec Israël au lendemain du déclenchement de la guerre à Gaza, pour soutenir son allié palestinien, le Hamas.