Alors que la commission nationale d’arbitrage et d’éthique du PAM prévoit d’examiner les plaintes déposées à l’encontre du dirigeant pamiste le 24 septembre à Rabat, Aboulghali a fait part de son refus d’y assister, remettant en cause la légitimité de la décision du parti.
Dans une déclaration récente, il a exprimé son mécontentement, arguant que les raisons de sa suspension sont infondées, étant donné qu’elles sont liées à un différend commercial privé sans lien avec les activités du parti. Il accuse également la direction du parti de ne pas respecter les principes juridiques de base et souligne que le bureau politique a initialement suspendu son adhésion de manière unanime sans prendre en compte les détails pertinents de l’affaire.
Aboulghali a également accusé le bureau politique de “mépriser la loi en maintenant sa suspension”. Il cite les articles 96 et 97 de la loi statutaire du parti, qui confirment la nature exécutive du bureau politique dirigée collégialement, indiquant qu’une suspension partielle est incohérente avec le statut gouvernant.
Le conflit a aussi élargi le fossé entre Aboulghali et d’autres membres éminents du parti, y compris Fatima Ezzahra El Mansouri. Il décrit des pressions intensives exercées pour qu’il se plie aux désirs de la direction, culminant lors d’une réunion houleuse où il a été confronté par plusieurs leaders du parti qui ont exigé sa démission. Il reste ferme dans sa résolution de ne pas céder aux pressions internes et menace de poursuites judiciaires ceux qui l’ont diffamé ou accusé injustement.