Cette suspension fait suite à des plaintes judiciaires liées à ses entreprises, ainsi qu’à d’autres infractions à la charte, qui interdit tout comportement susceptible de nuire à la réputation du parti.
La Charte d’éthique du PAM impose à ses membres de respecter les principes d’intégrité, de loyauté et de probité, tout en se conformant aux lois en vigueur. Elle stipule également que tout membre faisant l’objet d’une enquête judiciaire pour des infractions liées à la gestion des affaires publiques doit en informer le secrétariat général du parti.
En vertu de cette charte, le PAM refuse toute investiture aux membres poursuivis pour des délits intentionnels dans le cadre de la gestion publique, en se basant sur des rapports d’institutions comme le Conseil supérieur des comptes ou l’Inspection générale des finances.
Le bureau politique du PAM dispose du pouvoir de suspendre l’adhésion d’un membre ou de déférer les cas graves à la Commission nationale d’arbitrage et d’éthique. Dans le cas d’Abou El Ghali, cette mesure vise, selon la formation du tracteur, à préserver l’intégrité du parti en attendant la résolution des affaires judiciaires en cours.