Cette proposition s’appuie sur plusieurs rapports qui révèlent un soutien croissant de la société marocaine à cette idée, en phase avec les engagements constitutionnels et internationaux du pays.
L’association souligne que la réalité quotidienne des ménages marocains évolue et que la contribution des femmes, notamment par leur travail domestique, constitue une véritable participation économique. Par conséquent, elle plaide pour une révision des lois nationales, en particulier du Code de la famille, afin de mieux refléter ces changements sociaux et d’assurer l’égalité entre les sexes.
Cette revendication trouve un écho dans les récentes déclarations du ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, qui a affirmé que le gouvernement était en train de préparer un cadre législatif pour accompagner ce changement sociétal, qui s’est accéléré au cours des trois dernières décennies.
Les études réalisées par l’Institut royal des études stratégiques et le ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social montrent que la majorité des Marocains soutiennent l’idée d’une contribution commune aux dépenses du ménage. Elles confirment également la nécessité d’une répartition équitable des biens acquis durant le mariage, afin d’assurer une véritable égalité entre hommes et femmes.
