Initialement, les travaux d’aménagement entrepris par la commune n’indiquaient pas une volonté d’interdiction. Toutefois, la préfecture a changé de position du jour au lendemain, interdisant l’accès à cette plage ainsi qu’à d’autres plages frontalières, suite à des préoccupations sécuritaires liées à l’immigration.
Le 7 août, malgré les mesures de sécurité renforcées, des dizaines de résidents locaux ont réussi à accéder à la plage. Ce n’est pas la première fois que les plages de Fnideq sont au cœur de tensions ; des disputes avaient déjà éclaté l’année dernière lors d’une réunion du conseil municipal, exposant des différences d’opinions sur la gestion de l’accès aux plages par les autorités locales comparées à celles de Sebta.
Les autorités justifient ces interdictions par la nécessité de prévenir l’infiltration de migrants utilisant ces plages pour rejoindre Sebta. Cependant, malgré l’absence de mouvement notable sur cette plage depuis plusieurs mois, l’efficacité de ces mesures reste questionnée, surtout que des migrants continuent de partir de ces zones.