Prévue ce jeudi, l’audience a été ajournée au 19 septembre 2024 pour permettre la convocation des accusés absents et des représentants de l’Association marocaine pour la protection des deniers publics, qui n’ont pas comparu pour la deuxième fois.
Moubdiî fait face à plusieurs accusations graves, dont la dilapidation de fonds publics, abus de pouvoir, corruption, et falsification de documents.
Ces poursuites sont le résultat d’une plainte déposée par la section régionale de l’Association marocaine pour la protection des deniers publics de Casablanca-Settat. Les accusations portent sur des pratiques telles que l’enrichissement illicite, des irrégularités dans les marchés publics, le gonflement des factures, et le paiement pour des travaux non réalisés.
Depuis sa première convocation par la Brigade nationale de la police judiciaire en novembre 2020, Mohamed Moubdiî est soupçonné d’avoir attribué des marchés publics à des entreprises et bureaux d’études spécifiques, soulevant des questions de favoritisme et de mauvaise gestion des fonds publics.