Du 27 au 30 août 2024, un atelier de travail crucial a été organisé à Abidjan par la Commission économique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Cet atelier, qui a réuni l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) du Maroc et la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC Limited), a permis aux experts des pays traversés par le gazoduc de finaliser les détails techniques et stratégiques de l’Accord intergouvernemental (IGA) et de l’Accord de gouvernement hôte (HGA), a indiqué l’ONHYM dans un communiqué publié sur LinkedIn.
Lors de cette rencontre, les experts ont rappelé l’importance de l’IGA, qualifié de traité crucial définissant les règles de gestion et de gouvernance du système de gazoduc. “Conformément à tout projet de gazoduc transfrontalier, l’IGA est un traité entre les États traversés qui définit les règles de fonctionnement, de gestion et de gouvernance du système de gazoduc”, souligne le communiqué.
Quant au HGA, il régit les relations entre la société de projet et les États hôtes, garantissant que les infrastructures soient en conformité avec les exigences locales.
Le projet du Gazoduc Nigéria-Maroc est perçu comme une initiative stratégique non seulement pour l’intégration économique de la sous-région, mais aussi pour la lutte contre la désertification.
“Ce projet contribuera à l’accélération de l’accès à l’énergie pour tous, à l’amélioration des conditions de vie des populations, et à l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable”, affirme la même source.