Les responsables des établissements privés affirment que leur rôle se limite à la sélection des programmes pédagogiques adaptés à leurs orientations éducatives, tout comme le font les écoles publiques selon les différentes directions régionales.
“Chaque établissement choisit ses propres manuels en fonction de son projet pédagogique”, explique Mohamed Hansali, président de l’Association des écoles privées du Maroc, interrogé par Hespress.
Il souligne par ailleurs que les écoles privées ne sont pas impliquées dans l’importation ou la fixation des prix des manuels, pointant ainsi du doigt les maisons d’édition comme principales responsables des hausses de prix.
Une position contestée par l’Association des libraires marocains, qui accuse les établissements privés de jouer un rôle majeur dans l’inflation des prix des manuels scolaires. Selon l’association, les écoles privées imposent aux parents l’achat de manuels spécifiques, souvent en langues étrangères et pour les matières scientifiques en français, qui sont généralement importés et donc plus coûteux.
Hassan El Moatassim, président de l’association, a appelé à une plus grande transparence dans le processus de sélection des manuels scolaires et a demandé une régulation stricte des pratiques commerciales dans le secteur de l’éducation.
Les écoles privées, selon Hansali, se concentrent sur l’amélioration de leur offre éducative, notamment en intégrant davantage les outils numériques dans leurs programmes pour répondre aux attentes croissantes des parents.