Cette explosion, jusqu’ici non revendiquée, a eu lieu au moment où le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, arrivait à Tel-Aviv pour rencontrer des dirigeants israéliens en vue de parvenir à un accord de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza, après plus de dix mois de guerre.
Les attaques à l’explosif à Tel-Aviv, très fréquentes lors de la deuxième Intifada, le soulèvement palestinien au début des années 2000, sont désormais rares.
Dimanche, les autorités israéliennes avaient indiqué que l’explosion avait fait un mort, présenté par des médias israéliens comme l’auteur présumé de l’attentat.
Le président israélien, Isaac Herzog, a dénoncé lundi matin devant Blinken “une série d’attaques terroristes menées par des terroristes palestiniens”, citant pêle-mêle la mort d’un colon en Cisjordanie, tué par un Palestinien dimanche, et l’explosion de Tel-Aviv.