La raison pour laquelle l’accord” pour une trêve à Gaza où Israël est en guerre contre le Hamas palestinien depuis dix mois “est retardé est, entre autres, Israël”, a déclaré lundi Gallant devant une commission parlementaire, selon la presse locale.
“Il existe une option d’accord qui mènerait à un arrangement au nord et au sud” d’Israël, avec le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, “et une deuxième option qui est l’escalade qui mènera à la guerre”, a-t-il détaillé. “Moi et l’appareil militaire, nous soutenons la première option”, a encore dit le ministre qui a déjà plaidé par le passé pour un accord de trêve négocié.
Gallant a aussi tourné en dérision “les bavardages autour d’une victoire totale” sur le Hamas, un mot régulièrement utilisé par le chef de gouvernement.
“Quand Gallant adopte le discours anti-Israël, il réduit les chances d’arriver à un accord de libération des otages”, a répondu Netanyahu dans un communiqué de son bureau.
“Israël n’a qu’un choix : la victoire totale, qui signifie l’élimination des capacités militaires et de gouvernance du Hamas et la libération des otages (…) tout le monde y est tenu, M. Gallant inclus”, a-t-il ajouté.
Après cette mise au point, Gallant a écrit sur X être “déterminé à atteindre les objectifs de guerre et à continuer le combat”, tout en dénonçant “les fuites incessantes”, notamment de ses propos dans un cadre qui se voulait confidentiel.
Le Hamas, lui, a aussitôt commenté la dispute. L’un de ses cadres, Ezzat al-Richq, a estimé dans un communiqué que “l’aveu de Gallant (…) confirme ce que nous avons toujours dit”.
“Netanyahu ment au monde et aux familles des otages, il se moque de la vie des otages et ne veut pas arriver à un accord, tout ce qui lui importe c’est que la guerre continue et s’étende”, a-t-il encore accusé.