Selon Hespress, entre mars et mai 2024, 20,31 millions de kilos de pastèques ont été envoyés vers l’Espagne, captant 37,68% du marché espagnol selon le site Horuto, spécialisé dans l’actualité agricole.
Ces transactions ont rapporté 17,5 millions d’euros, avec un prix moyen de 0,85 euro par kilo, principalement dans les provinces d’Almeria et de Valence. Bien que ces exportations soient justifiées par l’apport en devises étrangères, elles sont critiquées par les écologistes pour leur impact négatif sur les ressources aquifères, particulièrement dans le sud-est marocain.
Contacté par Hespress, Jamal Akchbab, activiste des droits humains et environnementaux, a exprimé son inquiétude quant à la priorisation des bénéfices économiques au détriment de la sécurité hydrique.
Il a signalé que malgré les efforts des autorités locales pour limiter la culture de la pastèque, certains agriculteurs contournent ces mesures, exacerbant ainsi la crise hydrique régionale.
Les écologistes plaident pour une réduction définitive de cette culture afin de protéger les réserves d’eau, soulignant que le véritable bénéficiaire de cette consommation d’eau est le consommateur étranger, non le marocain.