Face à Elon Musk, Trump dévoile son programme en matière d’immigration, de finances publiques et de politique étrangère

L’immigration, les finances publiques et la politique étrangère des États-Unis ont été les thèmes abordés lors de l’interview de Donald Trump avec le propriétaire du réseau X, Elon Musk.

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Pendant plus de deux heures et demi, les deux hommes, qui partagent des points de vue quasi-similaires sur l’immigration, la sécurité, l’énergie, les entreprises et la place que les États-Unis devraient occuper sur l’échiquier international, ont discuté lundi soir lors de cet échange suivi par près de 1,4 million de personnes, selon les chiffres du réseau social.

Abordant la question de l’immigration, le candidat républicain aux élections présidentielles a affirmé que “plus de 20 millions de personnes” sont entrées illégalement aux États-Unis après s’être “échappées de prisons, d’institutions et d’asiles psychiatriques”.

Ces gens viennent de partout dans le monde. Pas uniquement de l’Amérique latine, mais également d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient”, a-t-il déclaré.

Trump a promis que, s’il venait à être élu président des États-Unis, il prendra toutes les mesures possibles pour “arrêter ce flux”, rappelant ses politiques migratoires lors de son premier mandat présidentiel de 2016 à 2020.

Attaque cybernétique

La discussion, qui a été interrompue au début pendant plus d’une demi-heure en raison, selon Musk, d’une attaque cybernétique, a également touché aux finances publiques, dont  Trump a souligné qu’elles sont mal gérées par l’administration démocrate, et promis de les “réparer” dès son premier jour à la Maison Blanche.

Le prétendant à la magistrature suprême des États-Unis a aussi promis de rendre à son pays sa gloire d’antan, soulignant que s’il était président, les guerres et les tensions qui gangrènent la planète, notamment en Europe et au Proche-Orient, n’auraient jamais pu avoir lieu sous sa présidence.

À cet égard, il s’est également arrêté sur les relations des États-Unis avec la Chine, la Russie, la Corée du Nord et l’Iran, qui vouaient, a-t-il maintenu, un grand respect à l’égard de son pays sous sa présidence.

Trump n’a pas manqué, par ailleurs, de critiquer sèchement ses rivaux politiques, en particulier la candidate démocrate aux présidentielles, Kamala Harris, et l’actuel président, Joe Biden.

(avec MAP)