Le Maroc vivra-t-il une sixième année de sécheresse ? Après cinq années consécutives de sécheresse, la crise de l’eau au Maroc atteint un point de non-retour avec des menaces de coupures d’eau dans plusieurs régions. La ville de Casablanca a pris des mesures de rationnement, notamment en imposant des fermetures partielles des hammams et en réduisant le débit d’eau potable de 10 %.

Lundi 12 août, les hammams de Casablanca ont reçu l’ordre de fermer leurs portes les lundi, mardi et mercredi pour limiter la consommation d’eau. Une mesure qui avait déjà été prise en janvier dernier.

Le vice-président du Conseil communal de Casablanca, Ahmed Afilal, a indiqué à TelQuel que “la décision de fermer les hammams de Casablanca était effectivement en vigueur. Au cours des périodes de Ramadan et des fêtes de l’Aïd al-Adha, sa mise en œuvre n’était pas possible. Je sais que les Casablancais affluent durant cette période, mais avec la situation de sécheresse et de crise, cette décision doit être appliquée”.

En outre, la ville prévoit d’installer de nouvelles canalisations pour transférer de l’eau dessalée et met en place des stratégies pour améliorer la gestion des ressources hydriques. Ces actions font partie d’une réponse plus large à la crise de l’eau, marquée par des niveaux critiques dans les barrages et une pression accrue sur les réserves d’eau du pays.