Gaza : le Maroc finance des “Cloud Infrastructures” et une plateforme d'enseignement à distance

Dans le cadre du soutien apporté par le Maroc aux Palestiniens, conformément aux orientations du roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, l’Agence Bayt Mal Al-Qods a remis, lundi au Caire, des “Cloud Infrastructures” et une plateforme intégrée d’enseignement à distance “Learning Management System” à l’administration de l’Université Al-Azhar.

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La remise des “Cloud Infrastructures” et de la plateforme intégrée d’enseignement à distance s’est déroulée en présence notamment du président de l’université, des représentants du corps professoral et des étudiants qui se trouvent actuellement en Égypte.

Ce soutien marocain s’inscrit dans le cadre de l’appui aux efforts déployés par le système éducatif palestinien pour préparer la prochaine rentrée universitaire (2024-2025) dans la bande de Gaza, avec tout ce que cela nécessite comme solutions innovantes et durables pour sauver le secteur de l’éducation, qui, à l’instar d’autres secteurs, a été complètement paralysé par la situation actuelle.

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À cette occasion, des experts marocains ont présenté, avec leurs partenaires étrangers, les caractéristiques de la nouvelle plateforme et des “Cloud Infrastructures” aux ingénieurs logiciels et réseaux de l’université présents au Caire, indique l’Agence Bayt Mal Al-Qods dans un communiqué, notant que ces technologies sont adaptées aux besoins de l’établissement.

Un atelier de formation a également été organisé afin d’expliquer la manière de transférer les données vers la nouvelle plateforme et de les sécuriser, poursuit la même source.

Cet atelier, qui a connu la participation par visioconférence d’ingénieurs et spécialistes logiciels de la bande de Gaza, avait également pour objectif de présenter les nouvelles technologies pour l’exploitation sûre des serveurs de manière durable, garantissant la sauvegarde des données et apportant une efficacité pédagogique pour les cours et les examens.

L’administration de l’université s’attend à ce que plus de 18.000 étudiants, répartis sur 12 facultés relevant de l’université, bénéficient de la plateforme, avec l’espoir de voir les lauréats des parcours spécialisés bénéficier de la possibilité de poursuivre leurs études à l’étranger, dans le cadre d’accords d’échange universitaire.

(avec MAP)