Cette évolution résulte principalement de l’effet conjugué de l’augmentation des créances nettes sur l’Administration Centrale à 6,1%, suite notamment à la hausse de 4,7% des détentions des banques en bons du Trésor, l’accélération à 5,8% de la croissance des avoirs officiels de réserve et le ralentissement de la progression du crédit bancaire au secteur non financier à 1,2%, explique BAM dans son récent bulletin des statistiques monétaires.
L’accélération du rythme de progression annuelle de l’agrégat M3 reflète principalement la hausse à 7,5% des dépôts à vue auprès des banques, l’accélération de la croissance des comptes d’épargne à 3,7%, l’atténuation du repli des détentions des agents économiques en titres d’Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) monétaires à 15,5%, la quasi-stagnation de la baisse des comptes à terme à 4,6% et la décélération de la croissance de la monnaie fiduciaire à 8,4%, précise la même source.
Par secteur institutionnel, l’évolution des actifs monétaires hormis la monnaie fiduciaire reflète une accélération de la croissance des actifs monétaires des ménages à 4,8%, traduisant principalement la hausse de leurs dépôts à vue à 7,1% et de leurs comptes d’épargne à 3,7%, ainsi que de la quasi-stagnation de la baisse de leurs dépôts à terme à 3,5%.
L’évolution des actifs monétaires reflète aussi une hausse de ceux des sociétés non financières privées à 1,1%, avec l’accélération à 11% de la croissance de leurs dépôts à vue et l’accentuation de la baisse de leurs comptes à terme de 26,3% et de leurs détentions en titres d’OPCVM monétaires de 23,9%.
(avec MAP)