L’ennemi doit absolument s’attendre à une réponse inéluctable de notre part” à l’assassinat de Fouad Chokr, a déclaré le chef du mouvement pro-iranien dans un discours télévisé retransmis en direct lors des funérailles du chef militaire.
“Israël n’a pas conscience des lignes rouges qu’il a franchies”, a-t-il ajouté, en référence à cet assassinat et à la mort, imputée à Israël, du chef politique du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh à Téhéran.
“Ce qui s’est passé dans la banlieue sud est une agression et pas seulement un assassinat”, a encore dit Hassan Nasrallah.
La frappe sur un immeuble d’un quartier densément peuplé a tué sept personnes, dont cinq civils, trois femmes et deux enfants, selon le ministère libanais de la Santé.
“Sur tous les fronts de soutien, nous avons franchi une nouvelle étape, différente des étapes précédentes, et qui dépend du comportement de l’ennemi”, a poursuivi le chef du Hezbollah.
Le Hezbollah a ouvert un front contre Israël, qu’il qualifie de “front de soutien” au Hamas, son allié, au lendemain de l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.
Le Hezbollah a menacé par le passé de viser le territoire israélien en profondeur en cas de frappe contre la banlieue sud de Beyrouth.
L’armée israélienne tient Fouad Chokr pour responsable de la mort, samedi dernier, de 12 enfants et adolescents, tués par un tir de roquette sur le plateau syrien du Golan, occupé par Israël. Le Hezbollah a démenti toute implication.