Structures d’accueil pour les sans-abri : un nouveau cadre légal et institutionnel

Le ministère de la Solidarité, de l’Intégration sociale et de la Famille, dirigé par Aawatif Hayar, a pris des mesures significatives pour améliorer la prise en charge des sans-abri, en annonçant un total de 336 établissements dédiés. Des structures offrant un soutien à la fois préventif et thérapeutique aux enfants, femmes, personnes âgées et personnes en situation de handicap.

Par

Aawatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille. Crédit: DR

Selon Al3omk, afin de garantir les droits et la dignité des personnes sans domicile, le ministère renforce le cadre juridique et institutionnel avec l’introduction de la loi n°65.15. Cette loi, qui remplacera la loi n°14.05, apportera des modifications importantes, notamment l’instauration de cahiers des charges spécifiques qui définiront les normes et les modalités de service selon les types d’institutions.

La capacité d’accueil des établissements est également en expansion, avec 47 institutions pour les personnes âgées, 109 pour les enfants en situation difficile, 45 pour les femmes en situation précaire et 75 pour les personnes en situation de handicap. Les centres dédiés spécifiquement aux sans-abri et aux mendiants s’élèvent à 14, tandis que 46 complexes sociaux offrent une capacité combinée de 11.555 places.

à lire aussi

Les efforts du ministère vont au-delà de la simple augmentation des capacités. Ils comprennent le développement de services sociaux innovants et durables dans le cadre du projet GISSR, qui vise à améliorer la qualité de l’accueil, de l’écoute et de l’orientation. Le ministère s’efforce également de numériser et d’adapter les programmes de réhabilitation et de formation pour faciliter l’intégration sociale des personnes vulnérables.

En outre, une initiative pilote est lancée à Casablanca pour mettre en œuvre des programmes socio-économiques ciblant les populations en difficulté, avec une attention particulière à la protection et à l’intégration sociale des enfants des rues. Cette approche intégrée cherche à mobiliser les ressources nécessaires pour lutter contre la mendicité infantile et promouvoir des projets générant des revenus pour les jeunes et leurs familles.