Selon Alyaoum24, les avocats de la défense contestent vigoureusement les accusations portées contre leur client, jugées sans fondement, et demandent son acquittement intégral. Ils remettent en cause la décision initiale de la cour, qui avait prononcé une peine de quatre mois de détention, en critiquant les preuves, jugées contradictoires, et les arguments peu convaincants utilisés.
De plus, l’examen des données des téléphones, selon Me Youssef Chehbi, n’a révélé aucune connexion directe entre l’animateur radio et le principal accusé, renforçant l’argument de la défense selon lequel Momo pourrait plutôt être témoin qu’accusé dans cette affaire.
La défense a fait valoir que Momo avait toujours montré un profond respect pour les forces de sécurité nationale, argument utilisé pour renforcer la demande d’acquittement. Elle critique l’utilisation de cette affaire par certains médias, comme la BBC, pour nuire à l’image du Maroc.
En première instance, Momo avait été condamné à quatre mois de prison pour fabrication d’un vol fictif, publication de fausses nouvelles nuisant à la sécurité publique et insulte à une institution par des déclarations mensongères. Les coaccusés, Amin et Mustapha, ont également été condamnés respectivement à cinq et trois mois de prison.
Les demandes de réparations civiles par Hit Radio ont été rejetées, et Momo a été autorisé à rester en liberté provisoire contre une caution de 100.000 dirhams.
Dans cette affaire controversée, Momo clame son innocence et exprime sa confiance pleine et entière dans l’intégrité de la justice, comme l’ont souligné ses avocats lors de la dernière audience.