Les informations publiées par le ministère à travers la Direction générale de l’hydraulique révèlent une tendance inquiétante de la baisse continue des niveaux d’eau dans les barrages nationaux. Parmi les principaux facteurs contribuant à cette baisse, on note les conditions climatiques défavorables et la diminution des précipitations.
Le bassin de l’Oum Er-Rbia est particulièrement touché, enregistrant une capacité de remplissage extrêmement faible de 4,89%, soit seulement 242 millions de mètres cubes.
Alors que certains bassins connaissent une situation alarmante, d’autres s’en sortent relativement mieux. Le bassin du Loukkos affiche le taux de remplissage le plus élevé au niveau national avec 57,43%, représentant un milliard de mètres cubes. Le bassin du Sebou suit avec un taux de 46,81%, soit 2,6 milliards de mètres cubes, et celui de Tensift avec 46,02%, soit 104 millions de mètres cubes. Le bassin de Bouregreg atteint quant à lui 31,82%, équivalant à 344 millions de mètres cubes.
Les autres bassins, cependant, montrent des taux de remplissage inférieurs à 30%. Le bassin de Guir-Ziz-Rhéris est rempli à 25,36% (79 millions de mètres cubes), celui de Moulouya à 21,82% (173 millions de mètres cubes), et le bassin de Drâa-Oued Noun à 12,94% (95 millions de mètres cubes). Le bassin de Souss-Massa est parmi les plus bas avec seulement 12,42% (90 millions de mètres cubes).