Selon Hespress, Bouanou a pris la parole pour défendre le projet de loi en soulignant que ce dernier avait été préparé en concertation avec les syndicats, que ce soit sous Abdelilah Benkirane ou Saad-Eddine El Othmani. Il a critiqué ceux qui s’opposent à la loi sous prétexte qu’elle a été élaborée par les “islamistes”, affirmant que la loi a été approuvée par le Conseil des ministres présidé par le roi le 26 septembre 2016 et qu’elle ne peut être modifiée par le Parlement.
Il a également accusé certains syndicats d’avoir bloqué la loi sous les précédents gouvernements, dénonçant une collusion entre argent, pouvoir et syndicats. Bouanou a rappelé les manifestations nationales des années 2013 à 2015 et a critiqué les tentatives de dénigrement de l’ancien chef du gouvernement Abdelilah Benkirane par certains syndicats.
En réponse, Khadija Zoumi a défendu les syndicats, affirmant qu’ils luttent pour améliorer la vie publique et qu’ils ont toujours été positifs dans les discussions avec Benkirane. Elle a critiqué les accusations de Bouanou et a rappelé que les syndicats avaient également discuté avec Mohamed Yatim et Mohamed Amekraz, mais que Yatim avait interrompu le dialogue social en introduisant la loi au Parlement.
Zoumi a souligné que l’Union générale des travailleurs du Maroc n’a jamais politisé ces discussions et a insisté sur le fait que le dialogue social a été constructif. Elle a conclu en reconnaissant que le gouvernement actuel avait pris des mesures positives, notamment l’augmentation des salaires, malgré la hausse des prix, et a appelé à une défense des avancées obtenues grâce au dialogue social.