Le PPS plaide pour une approche inclusive concernant le droit de grève et la réforme des retraites

Le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a récemment manifesté son désaccord avec la stratégie gouvernementale qui consiste à troquer les acquis sociaux contre des réformes législatives sur mesure, au risque de léser les intérêts des travailleurs marocains. Ce refus fait écho aux débats actuels sur la loi régissant le droit de grève et la réforme des retraites.

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Nabil Benabdallah, secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS). Crédit: DR

Dans le cadre d’une intervention lors d’une séance de la Commission des secteurs sociaux, le groupe parlementaire du PPS a souligné la complexité de la question du droit de grève, précisant qu’il s’agit d’un sujet sensible, impliquant des dimensions juridiques, sociales, économiques et politiques imbriquées, nécessitant une approche collective et innovante pour parvenir à un consensus.

Pour le PPS, ce dossier doit transcender les logiques partisanes et les rivalités entre majorité et opposition, ainsi que les tensions entre syndicats et employeurs. Le parti appelle à une priorité nationale qui reflète les aspirations du Maroc moderne.

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Il est essentiel, selon le PPS, que ce droit fondamental, inscrit dans les principes universels des droits de l’homme et protégé par toutes les constitutions marocaines, bénéficie enfin d’un cadre juridique équilibré. Ce cadre doit garantir les droits et définir clairement les responsabilités de toutes les parties impliquées.

Le PPS a exprimé des réserves sur le processus de consultation annoncé par le gouvernement. Pour le parti, les déclarations rassurantes manquent de fondement, faute de preuves d’un véritable accord entre le gouvernement, les syndicats et les représentants des employeurs.

Enfin, le PPS a dénoncé l’attitude du gouvernement qui lie la loi sur le droit de grève aux progrès réalisés dans le dialogue social. Malgré quelques avancées, le parti souligne que la situation reste tendue dans plusieurs secteurs, marquée par la dégradation du pouvoir d’achat des travailleurs et le non-respect de certains engagements gouvernementaux, notamment dans le secteur de la santé.