Cette diminution est également observée dans les petites contenances, avec les demi-litres qui se vendent maintenant entre 7 et 8 dirhams, alors qu’ils atteignaient jusqu’à 13 dirhams. L’amélioration des conditions agricoles et une hausse de la production ont été signalées par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) comme des facteurs contributifs à cette tendance baissière globale.
Wadie Madih, président de la Fédération nationale des associations du consommateur (FNAC), reconnaît l’impact positif de cette baisse sur le budget des consommateurs marocains, tout en soulignant le manque de données précises pour analyser en détail les fluctuations des prix. Il note que cette baisse pourrait résulter d’une réduction des importations, sachant que le Maroc ne produit que 2,5% de sa consommation d’huile de table, le reste étant importé.
La dépendance du Maroc aux marchés internationaux pour ses matières premières expose les prix locaux aux variations mondiales. En effet, environ 98% des matières premières nécessaires à la production d’huile de table sont importées. Madih souligne que la baisse des prix des matières premières et des carburants à l’échelle internationale n’a pas encore été pleinement répercutée sur d’autres produits de consommation courante.