Parmi les principales revendications, on trouve la mise en application d’une nouvelle loi sur la jauge et la révision des conditions d’accès à la profession, jugées discriminatoires par les professionnels. Les syndicats demandent également que les bons de livraison soient remplis par les expéditeurs et non par les conducteurs ou transporteurs, pour mieux définir les responsabilités, notamment en cas d’accident.
Mounir Benazzouz, secrétaire national du Syndicat National des Professionnels du Transport Routier, indique à nos confrères d’Al3omk qu’un consensus émerge uniquement autour de la loi sur la jauge, soulignant que certains intérêts commerciaux influencent le débat, notamment en raison des variations des prix du diesel.
Le problème de la surcharge des camions reste critique, compte tenu du danger qu’il représente sur les routes et augmentant le risque d’accidents mortels. Les camions, souvent chargés au-delà de leur capacité légale de 30 tonnes, peuvent atteindre 60 tonnes, compromettant la sécurité routière et endommageant l’infrastructure.
La Confédération Démocratique du Travail a alerté sur les dangers de cette pratique lors d’une intervention à la Chambre des Conseillers, critiquant le manque de contrôle efficace et la non-application des articles 177 et 178 du Code de la route, qui prévoient des contrôles étendus, y compris pour les expéditeurs.
En conclusion, les syndicats exhortent le ministère à mettre en œuvre des mesures strictes pour réguler la surcharge et à renforcer la surveillance pour assurer le respect des lois en vigueur, dans le but d’améliorer la sécurité et l’efficacité dans le secteur des transports.