David Lammy, qui effectue son premier voyage au Proche-Orient depuis la victoire écrasante du Parti travailliste aux élections britanniques du 4 juillet, avait déjà appelé à l’arrêt des hostilités lors d’une rencontre dimanche avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.
Il a également rencontré le Premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, auprès duquel il a plaidé en faveur d’une réforme de l’Autorité palestinienne présidée par Mahmoud Abbas, selon des responsables britanniques.
“J’espère (…) que nous parviendrons bientôt à un cessez-le-feu et que nous parviendrons à atténuer les souffrances et les pertes intolérables en vies humaines que nous constatons aussi actuellement à Gaza”, a déclaré Lammy devant des journalistes, en présence du président israélien, Isaac Herzog.
Évoquant le “traumatisme du 7 octobre” pour les Israéliens, il a déclaré que le mouvement islamiste palestinien Hamas devait relâcher les otages enlevés lors de son attaque contre Israël ayant déclenché ce jour-là la guerre en cours à Gaza. Il s’est dit “très conscient de la douleur et de l’angoisse que vivent de nombreuses familles d’otages et que vit la nation” israélienne.
Isaac Herzog a de son côté déclaré que la centaine d’otages qui se trouvent toujours à Gaza, “dans des circonstances terribles et en danger de mort”, constituait la principale préoccupation d’Israël. “Nous travaillons sans relâche pour les faire sortir. J’espère sincèrement qu’il y aura bientôt un accord sur les otages, c’est une étape très importante”, a déclaré Herzog.
Un haut responsable du mouvement islamiste Hamas a déclaré dimanche que le groupe avait interrompu les négociations avec les médiateurs internationaux en raison des récentes attaques d’Israël à Gaza et de son attitude à l’égard des pourparlers.
Israël n’a pas commenté ces déclarations. Le Hamas a ensuite déclaré qu’il était prêt à revenir aux négociations si Israël se montrait “sérieux dans la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et d’un accord d’échange de prisonniers”.
David Lammy a également appelé à l’accélération des livraisons d’aide à Gaza. Lors de sa visite, il a indiqué que 680 tonnes d’aide britannique attendaient d’entrer dans la bande de Gaza.