Dans un exposé présenté récemment lors d’une réunion de la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des représentants sur la problématique de la sécurité routière, Abdeljalil a souligné que les amendements apportés par ces deux projets concernent notamment la définition des notions relatives à l’engin de déplacement personnel motorisé et au vélo à pédalage assisté, les conditions et les caractéristiques techniques de ces engins et les règles de leur circulation conformément aux exigences de la sécurité routière et la sûreté des usagers sur la voie publique.
Mettant en avant l’importance particulière accordée par le gouvernement à la sécurité routière, il a relevé que dans le cadre de la mise en œuvre de la vision du ministère dans la gestion de ce dossier, plusieurs mesures et procédures visant à renforcer et à améliorer les conditions de la sécurité routière ont été adoptées, dont des projets à gains rapides et d’autres à long terme dans la gestion stratégique de la sécurité routière.
Pour ce qui est des projets à gains rapides, Abdeljalil a rappelé l’élaboration d’un cadre organique visant à interagir avec l’émergence de nouveaux moyens de transport sur les voies publiques, notamment les trottinettes, et à impulser une nouvelle dynamique à l’opérationnalisation de l’action des commissions régionales de la sécurité routière, en plus des projets de la bicyclette de sécurité et du bus de sécurité pour améliorer l’attractivité du transport public et renforcer la sécurité routière.
Parallèlement à cela, le ministre a souligné que son département a veillé à mettre en œuvre plusieurs projets et chantiers à dimension stratégique dans la gestion de la sécurité routière, notant qu’il s’agit du lancement d’une étude visant à évaluer le premier plan quinquennal pour la période 2017-2021, et ce qui a été effectué en 2022 et 2023, en plus de l’élaboration d’un nouveau plan d’action couvrant la période prochaine, la définition du positionnement stratégique de l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) pour la période 2024-2028 et la préparation d’une charte nationale pour le développement d’une mobilité durable et globale.
Au niveau territorial, a-t-il poursuivi, une nouvelle dynamique a été insufflée à la coordination de la gestion du dossier de la sécurité routière au niveau des régions, à travers l’opérationnalisation de l’action des commissions régionales de la sécurité routière sous la présidence des Walis, pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale de la sécurité routière aux niveaux régional et local, outre un plan d’action local tenant compte des spécificités territoriale et spatiale.
Il a, en outre, évoqué, l’élaboration et l’approbation des plans d’action régionaux de la sécurité routière pour 10 régions sous la présidence des Walis, en plus de la mise en œuvre d’un système pour la gestion et le suivi des projets contenus dans les plans régionaux de la sécurité routière.
(avec MAP)