L’affaire implique également deux autres individus. Lors de la précédente audience, le tribunal avait prévu de poursuivre les dépositions des avocats de la défense. Le ministère public accuse les prévenus d’avoir orchestré un faux vol en direct sur les ondes, profitant de l’importante audience de l’émission de Momo.
L’animateur avait été libéré sous caution, fixée à 100.000 dirhams, en attendant la suite du procès.
Le substitut du procureur général avait mis en lumière, lors de la dernière session, la gravité de ces actes, rappelant le rôle crucial des médias dans l’éducation et l’information du public, précisant que ces actions constituent un réel danger pour la société et ajoutant que les preuves contre les accusés, y compris Momo, étaient solides et confirmées par leurs propres déclarations devant la police et la cour.
En première instance, le tribunal de Casablanca avait condamné Momo à quatre mois de prison ferme pour avoir inventé ce faux vol et diffusé des informations erronées, mettant en péril la sécurité publique. Il avait également été reconnu coupable d’avoir offensé une institution en fournissant de fausses déclarations. Amine, un des accusés, qui avait avoué avoir monté l’affaire de toutes pièces, a écopé de cinq mois de prison ferme, tandis que Mustapha, le deuxième accusé, a été condamné à trois mois de prison ferme.
