Selon Al3omk, lors de la dernière session hebdomadaire de la Chambre des représentants, en réponse à une question de la parlementaire Soumia Kadiri, Ouahbi a souligné l’importance de légiférer rapidement sur cette question.
“L’intelligence artificielle pourrait conduire à des situations où des parlementaires se verraient attribuer des déclarations qu’ils n’ont jamais faites”, a-t-il déclaré. Cette technologie, selon lui, pourrait manipuler l’image des politiciens, semant la confusion parmi des électeurs qui peinent à distinguer le vrai du faux.
Ouahbi a fait référence à des initiatives similaires aux États-Unis où une commission a été établie pour surveiller l’impact de l’intelligence artificielle sur les élections. Malgré ces efforts, il reste des menaces significatives, d’où l’urgence d’agir. Il a annoncé la tenue d’un colloque en septembre pour discuter des risques juridiques associés à l’intelligence artificielle, visant à préparer le terrain pour une législation efficace avant les prochaines échéances électorales.
Parallèlement, le ministre a réaffirmé la position du gouvernement sur les fake news, toujours perçues comme une grave infraction dans le cadre du Code pénal, actuellement en révision. Ouahbi a insisté sur l’importance de maintenir des sanctions sévères pour cet usage des médias et des plateformes numériques.