Le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports adopte un nouvel organigramme

Le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports a annoncé jeudi l’adoption d’un nouvel organigramme afin d’assurer un alignement stratégique avec la transformation de l’école publique, dont la feuille de route 2022-2026 est un jalon au service des élèves, des enseignants et des établissements scolaires.

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Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports. Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

Cette nouvelle architecture, qui vient en remplacement de celle de 2002, permettra de “clarifier les liens entre les responsabilités des acteurs centraux et les résultats attendus dans les classes, dans une optique de cohérence et d’impact”, indique le ministère dans un communiqué.

Ce nouvel organigramme repose sur les fondamentaux de la mission pédagogique, où le ministère, qui comptait plus d’une vingtaine de directions, est réorganisé désormais en 4 pôles principaux, dont l’un est l’action pédagogique, relève la même source, notant que la prise en charge de la pédagogie est au cœur de l’action du ministère et se fait par cycle, pour mieux répondre à leurs enjeux.

Cette réorganisation se décline en quatre pôles, dont trois sont constitués en directions générales, portant respectivement sur l’action pédagogique — axe élèves, la vie scolaire, le sport scolaire et l’encadrement des établissements scolaires — axe établissements, ainsi que la planification, les ressources et la contractualisation avec les AREF.

Le quatrième pôle, pour sa part, porte sur le capital humain – axe enseignants, et est directement coordonné par le Secrétariat général, a fait savoir la même source.

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Suivant le principe de la centralité de l’assurance-qualité dans la conduite de la transformation, de nouvelles structures sont mises en place pour définir les normes et objectifs de qualité et contrôler leur mise en œuvre sur le terrain à travers un système de suivi-évaluation performant, relève le ministère.

Suivant ce nouvel organigramme, l’action du ministère sera déclinée en approche systémique, avec une organisation consacrant des grappes de périmètres favorisant la collaboration et l’approche systémique, souligne la même source, rappelant que la démultiplication d’entités (directions/unités) fonctionnelles impactait le fonctionnement du département en termes de cohérence et de coordination, créant un fonctionnement en silos.

Dans la nouvelle structure, des équipes centrales seront au service de la réussite des territoires, note le ministère, précisant qu’avec le principe de subsidiarité consacré, le nouvel organigramme assure la complémentarité entre les missions et activités des différents échelons territoriaux, fondée sur une vision claire des missions, des fonctions régaliennes renforcées, des dispositifs de pilotage et de contractualisation renforcés et la poursuite ordonnée du processus de déconcentration.

D’après cet organigramme, l’engagement des parties prenantes est une nouvelle mission qui incombe au ministère, précise le communiqué, ajoutant que la prise en compte de l’importance de toutes les parties prenantes dans l’efficacité et l’impact du service public d’éducation sur le citoyen est intégrée dans la nouvelle structure du ministère, soulignant son rôle central dans la conduite de la réforme.

Ce projet de réorganisation concerne dans un premier temps les services du ministère en tant qu’organe de tête chargé de la définition et du pilotage global de la réforme éducative et se poursuivra avec la réorganisation des opérateurs de l’éducation que sont les AREF, conclut la même source.

(avec MAP)