Dans une déclaration à la MAP, Boulaamane a indiqué que la réflexion collective sur ces propositions au sein du Conseil supérieur des Oulémas aboutirait à un consensus permettant de protéger la Oumma contre toute déviation, soulignant, à ce propos, l’importance d’encadrer les fatwas afin d’éviter la discorde et de préserver l’intérêt général.
En pratiquant l’ijtihad dans le but d’interpréter les textes religieux, les Oulémas prennent en compte les règles de la fatwa à plus d’un égard, notamment pour ce qui est de l’esprit de la charia qui a pour finalité de préserver les intérêts et prévenir la perversité, et des mécanismes de la jurisprudence islamique.
Boulaamane a ajouté que le Fiqh islamique n’était pas figé, soulignant que les Oulémas du Conseil supérieur s’appuieront sur les vertus de la modération et de l’ijtihad ouvert et constructif, conformément aux orientations royales.
Le roi Mohammed VI, président du Conseil supérieur des Oulémas, a bien voulu donner ses directives audit Conseil, pour examiner certaines questions contenues dans les propositions de l’Instance chargée de la révision du Code de la famille, en se référant aux principes et préceptes de l’islam et ses finalités, et soumettre une fatwa à leur sujet, qui sera à l’appréciation du Souverain.
(avec MAP)
