Le poste vacant à la présidence du Conseil préfectoral de Casablanca, laissé depuis l’arrestation de Said Naciri dans le cadre de l’affaire “Escobar du Sahara”, sera bientôt pourvu. La décision concernant la présidence du Conseil préfectoral de Casablanca sera prise dans la matinée de ce vendredi 5 juillet, où les membres du conseil sont appelés à élire leur nouveau président.
Cette séance s’annonce sans suspense, étant donné que le Parti Authenticité et Modernité (PAM) a proposé Abdelkader Boudraa comme candidat unique pour remplacer Said Naciri, qui avait siégé sous la même bannière. “Le poste restera sous le giron du PAM conformément à la charte éthique conclue par les partis de la coalition qui dirige les différentes instances de Casablanca”, explique Karim Glaibi, membre du Conseil préfectoral de Casablanca.
Il convient de rappeler qu’Ahmed Brija, également membre du PAM, avait initialement brigué ce poste avant de se retirer pour des raisons réglementaires. En effet, la loi organique n° 112-14 relative aux préfectures et provinces stipule que la candidature à la présidence du Conseil de la préfecture ou de la province est ouverte aux membres classés en tête des listes de candidatures ayant obtenu des sièges dans le conseil. De plus, “les candidats doivent appartenir aux listes classées dans les cinq premières positions au regard du nombre total des sièges obtenus dans le conseil de la préfecture”, selon la même loi. Or, Ahmed Brija occupe la 6e place d’une liste où Abdelkader Boudraa est deuxième.
En plus de l’élection du nouveau président du Conseil de la préfecture, les élus devront également élire les vice-présidents pour la durée restante de l’actuel mandat du conseil.