L’avocat représentant Hit Radio a contesté le jugement de première instance, arguant que les dommages subis par la station avaient été sous-estimés. Selon lui, cette affaire a entraîné des pertes financières considérables pour Hit Radio, dépassant les 4 millions de dirhams, en raison d’une baisse significative de l’audience et de l’annulation de plusieurs contrats publicitaires. Un rapport d’une agence publicitaire spécialisée a été présenté pour appuyer cette affirmation.
Le procureur adjoint a accusé les prévenus d’avoir manqué de respect aux institutions de sécurité en simulant un faux vol en direct, exploitant ainsi la large audience de la station. Il a souligné que cet acte présentait un risque majeur pour la société, rappelant le rôle historique des radios dans l’éducation et l’orientation de l’opinion publique.
Dans sa plaidoirie, le procureur a affirmé que la participation des trois accusés, y compris Momo, à cette mise en scène était clairement établie, se basant sur leurs déclarations faites devant la police judiciaire et la cour. Il a insisté sur la solidité des charges retenues contre eux.
L’avocat de l’accusé Mustapha, maître Lakhdar, a plaidé pour l’acquittement de son client, soutenant que celui-ci n’avait aucune intention de porter atteinte à l’honneur et à la considération des forces de l’ordre. Il a demandé la relaxe de son client, qualifiant la peine initiale de trois mois de prison ferme de “sévère”.