Les débats s’annoncent particulièrement houleux entre le Parti de l’Istiqlal, connu pour ses positions conservatrices, et les partisans du Parti authenticité et modernité (PAM), défenseurs d’une réforme progressiste.
Des sources parlementaires indiquent que les élus de l’Istiqlal se préparent à s’opposer fermement à certaines dispositions du projet de loi, estimant qu’elles pourraient aller à l’encontre des valeurs islamiques défendues par leur parti.
Un responsable influent de l’Istiqlal, qui a préféré garder l’anonymat, a déclaré à Hespress que le parti tiendrait une réunion stratégique avec son secrétaire général, Nizar Baraka, pour élaborer une réponse cohérente et ferme face à ce projet de loi. “Chacun a le droit de défendre les principes auxquels il croit. Nous déciderons de notre position en interne, et notre présence au sein de la coalition gouvernementale ne nous empêchera pas de nous opposer au ministre de la Justice”, a-t-il affirmé.
Malgré les tensions, ce cadre de l’Istiqlal reste optimiste quant à l’issue des discussions. Il est convaincu que la monarchie jouera son rôle de garant de l’unité et de la stabilité nationales, en veillant à ce que le projet de loi pénale respecte les valeurs fondamentales du pays tout en intégrant la diversité et le pluralisme qui le caractérisent.