Selon Hespress, dans une moindre mesure, les opérations de contrôle “sur papier”, réalisées par les inspecteurs des impôts, ont permis de recueillir environ 5,4 milliards de dirhams, tandis que la proportion de personnes physiques soumises à ce type de contrôle a augmenté de 11%, représentant un quart (25%) du montant mentionné, contre 38% pour les grandes entreprises et 37% pour les personnes morales.
Ces données confirment la nouvelle orientation de l’administration fiscale visant à augmenter la valeur des recettes fiscales à travers divers canaux légaux et moyens réglementaires disponibles, spécifiquement le “contrôle sur le terrain” et la réduction d’impôt automatique, alliant rigueur dans l’imposition de la conformité fiscale et flexibilité dans l’encouragement des obligés à régulariser leur situation fiscale, tout en renforçant les ressources humaines, les équipements techniques et informatiques, dans le but de contrer les risques d’évasion et de fraude fiscales, qui coûtent des milliards à la trésorerie de l’État chaque année.
Le “contrôle sur le terrain”
Les agents de contrôle de la Direction générale des impôts ont imposé le “contrôle sur le terrain” aux obligés en infraction, veillant à sécuriser l’efficacité de cette mécanique au niveau de la collecte, à travers la réévaluation des risques et l’audit des données concernant le tri des obligés soumis au “contrôle sur papier” ou au type de contrôle mentionné, en se basant sur l’analyse des données informatiques et en se concentrant sur certains secteurs économiques, ce qui a contribué à augmenter la valeur des revenus collectés par le contrôle sur le terrain de 2,1 milliards de dirhams (1600 dossiers revus) en 2020 à 5,8 milliards de dirhams (5700 dossiers) en 2023.