Selon Al3omk, les services du ministère mènent des inspections régulières pour vérifier l’agrément des eaux en vente, s’assurer des bonnes pratiques de stockage et de présentation, et effectuer des analyses. Si les eaux ne répondent pas aux normes, des mesures correctives sont prises, allant jusqu’au retrait de la licence des entreprises fautives.
Le ministère déploie également des campagnes de terrain pour identifier et corriger les non-conformités. Toutefois, les détails des entreprises impliquées et des mesures spécifiques n’ont pas été divulgués.
Concernant les eaux embouteillées importées, elles subissent une surveillance spéciale, incluant la vérification de licences et l’examen des certificats sanitaires du pays d’origine, complétés par des prélèvements pour analyses.
Depuis près de trente ans, le ministère a approuvé environ 116 demandes de licence pour divers types d’eau embouteillée, y compris des eaux minérales naturelles et gazeuses, des eaux de source, et des eaux de table.
Le ministère insiste également sur la formation continue du personnel des unités de production sur les bonnes pratiques de gestion de l’eau, soulignant l’importance d’éviter l’exposition directe au soleil pour garantir la sécurité et la qualité du produit.
Cette réponse proactive du ministre Khalid Aït Taleb intervient en écho à des préoccupations soulevées par Naïma El Fathaoui, membre du groupe parlementaire de la Justice et du Développement, sur les impacts potentiels de l’exposition solaire de l’eau embouteillée sur la santé publique.