Noureddine Mediane ciblé par une enquête pour diffamation et extorsion

La gendarmerie de Targuist a récemment convoqué Noureddine Mediane, l’ex-président du groupe Istiqlal à la Chambre des représentants, pour une série de graves accusations portées contre lui par Rafia El Mansouri, ancienne parlementaire et vice-présidente du Conseil régional de Tétouan-Al Hoceïma. Elle accuse Mediane de diffamation, calomnie, menace, extorsion, atteinte à la vie privée, abus de pouvoir, et menace de divulguer des informations préjudiciables.

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Une affaire de sextorsion oppose les parlementaires Rafia El Mansouri et Noureddine Mediane (Istiqlal). Crédit: DR

Selon des sources proches de l’enquête, Mediane a été interrogé pendant plus de six heures concernant un enregistrement audio qui aurait été à l’origine des plaintes. Trois plaintes distinctes ont été déposées contre lui par El Mansouri, son mari, et une de leurs proches affectées par l’enregistrement.

Le journal Al3omk rapporte que malgré plusieurs convocations précédentes que Mediane avait ignorées en invoquant des engagements politiques, il a finalement été entendu. Ce retard serait attribuable à ses tentatives de procrastination, selon des sources judiciaires. Cette affaire, qui inclut également une plainte déposée par Mediane contre El Mansouri et une amie de celle-ci pour diffamation et divulgation non autorisée d’un appel téléphonique, a suscité un vif intérêt.

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Les tentatives de conciliation ont échoué, El Mansouri et sa famille refusant de retirer la plainte, malgré des appels de leaders du parti de l’Istiqlal pour qu’elle renonce à ses accusations. La plaignante insiste sur le préjudice significatif subi, qui a affecté sa famille.

La défense d’El Mansouri a salué l’initiative de la Gendarmerie d’entendre Mediane comme une étape essentielle vers la résolution de ce conflit. Son avocat a exprimé sa confiance totale dans le système judiciaire marocain, soulignant que toutes les procédures légales seront suivies avec attention.