Selon ce document, les nuisances incluent la pollution de l’air, la contamination des nappes phréatiques, le bruit excessif, et même des maladies chroniques affectant tant les travailleurs que les résidents locaux. Ces effets négatifs ont poussé certains habitants à envisager l’émigration comme seule échappatoire.
Le rapport pointe du doigt en particulier les carrières dont l’exploitation dépasse la profondeur des puits d’eau utilisés localement, exacerbant l’assèchement des nappes phréatiques et affectant directement l’agriculture et la tranquillité des riverains.
Des exemples spécifiques, comme celui de la carrière « Ciments du Maroc » à Berrechid, illustrent l’impact négatif de ces carrières sur le couvert végétal et les ressources en eau, malgré les nombreuses plaintes restées sans réponse, relève le rapport.
Face à ces défis, le rapport recommande une intervention proactive pour traiter les plaintes relatives à la pollution et à la dégradation environnementale, et appelle à une régulation plus stricte de la profondeur des exploitations minières pour protéger les nappes phréatiques.