Selon Hespress, cette augmentation inattendue s’est produite durant la période de l’Aïd al-Adha, suscitant l’étonnement parmi les consommateurs habitués à des prix plus modérés.
Abderrazak Chabi, président de l’association des commerçants du marché de gros de fruits et légumes à Casablanca, explique à Hespress que cette situation est principalement due à une offre réduite, conséquence directe de mauvaises conditions climatiques. Les orages ont notamment endommagé les cultures, entraînant des pertes substantielles pour les producteurs et réduisant l’offre disponible à seulement 20% de celle de l’année précédente.
Outre les dommages causés par le mauvais temps, la récolte des cerises est particulièrement exigeante en main-d’œuvre qualifiée, ce qui augmente les coûts de production. Même si les cerises ne sont pas consommées en grande quantité comparativement à d’autres fruits comme les pommes, elles restent un produit coûteux à produire pour les agriculteurs.
Cette hausse des prix des cerises au Maroc reflète les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs face aux caprices du climat et aux exigences de la production de fruits spécialisés.